Le premier de nos chantiers. » Emmanuel MACRON a fait de l’éducation une de ses priorités. Histoire de le rappeler, le gouvernement d’Edouard Philippe était réuni, dernièrement, en séminaire dans la prestigieuse école de cuisine Ferrandi, à Paris, pour peaufiner le calendrier des réformes. Dont celles, évidemment, de l’éducation et de l’apprentissage. Du côté de Lyon, pas étonnant, donc, que le comité de circonscription autour du député Thomas GASSILLOUD ait choisi de lancer sa série de débats citoyens autour de cette question ô combien cruciale, revenant, le temps d’une soirée, sur les enjeux, les actions déjà menées et les perspectives.
[Vidéo courte] De la maternelle à l’université, quelle éducation pour demain ?
Ce jeudi 1er février avait lieu notre premier débat public sur le thème : De la maternelle à l’université, quelle éducation pour demain ?Ci-dessous une courte vidéo de synthèse. Une vidéo plus longue ainsi qu'un compte-rendu détaillé seront prochainement mis en ligne.
Publiée par Thomas Gassilloud sur Mardi 6 février 2018
Dès l’élection d’Emmanuel Macron, des actions dans ce domaine n’ont pas tardé à être menées. Avec, d’emblée, la question des rythmes scolaires et des fameux TAP (Temps d’activités périscolaires), critiqués durant la précédente mandature. Or, comme l’a rappelé Anne Brugnera, députée du Rhône et membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation, lors du débat public, « le futur de nos enfants doit se construire dans le consensus ». Aussi, le Président de la République a-t-il souhaité redonner de la liberté dans l’organisation de ces rythmes scolaires. Objectif : donner aux communes, davantage de souplesse dans l’organisation de la semaine scolaire (entre celle de 4 jours et celle de 4 jours et demi) afin de coller au mieux aux attentes de chaque territoire, « dans le souci constant de l’intérêt des enfants ».
C’est dans cette optique qu’a été mis en place, toujours en primaire, le dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les secteurs prioritaires, pour atteindre, in fine, « 100% de réussite en CP ». Bref, il s’agit « d’apporter plus à ceux qui en ont le plus besoin », résume Anne Brugnera. De même pour les devoirs à la maison, qui peuvent être sources d’inégalités entre les enfants autant qu’ils peuvent peser sur les familles. D’où cette proposition d’un accompagnement après la classe. Le dispositif, gratuit, a commencé à se mettre en place et doit se déployer plus largement dès l’année prochaine, en primaire.
Débat éducation : constats et enjeux (partie 1 sur 3)
Ce jeudi 1er février avait lieu un débat public sur le thème : De la maternelle à l’université, quelle éducation pour demain ?La soirée était organisée de 3 parties : constats et enjeux / actions déjà lancées / perspectives. Ci-dessous la vidéo concernant la partie 1 (constats et enjeux).
Publiée par Thomas Gassilloud sur Vendredi 16 février 2018
Dans la foulée, la rentrée 2017 a marqué une nouvelle étape dans l’organisation des enseignements au collège, là encore pour s’adapter aux besoins des élèves (réforme de l’autonomie des collèges). En clair, il s’agit de « laisser les collèges décider par exemple, de leurs volumes horaires ; rétablir des classes binômes s’ils le souhaitent ou encore des langues anciennes », précise Anne Brugnera. L’enjeu est de taille. Jean-Marie Krosnicki, directeur académique adjoint des services de l’Education nationale du Rhône, le reconnaît : « L’école a réussi sa massification mais pas sa démocratisation » qui vise à « l’égalité des chances pour tous, pour parvenir à un diplôme », constatant « qu’il y a des inégalités entre les territoires qu’il faut compenser ». C’est en tout cas l’objectif de la réforme.
Débat éducation : actions déjà lancées (partie 2 sur 3)
Ce jeudi 1er février avait lieu un débat public sur le thême : De la maternelle à l’université, quelle éducation pour demain ?La soirée était organisée de 3 parties : constats et enjeux / actions déjà lancées / perspectives. Ci-dessous la vidéo concernant la partie 2 (actions déjà lancées).
Publiée par Thomas Gassilloud sur Dimanche 18 février 2018
L’enjeu majeur reste « l’élévation du niveau de qualification car le diplôme est la première protection contre le chômage », plaide Philippe Lalle, conseiller stratégique pour la pédagogie au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. La refonte du Bac à l’horizon 2021 va dans ce sens : une réflexion est en cours. Citons aussi la valorisation de la formation professionnelle : « Il faut faire en sorte que les jeunes choisissent une filière professionnelle à dessein et non pas par défaut », reconnaît Anne Brugnera. Objectifs du gouvernement : rendre la voie professionnelle plus attractive, et mieux accompagner les jeunes vers la réussite professionnel. C’est tout l’enjeu d’une bonne orientation des étudiants qui pourront aussi profiter, rappelle Philippe Lalle, d’une « année de césure » après le bac, pour affiner leur projet professionnel, un dispositif qui existe déjà mais qui va se renforcer dans les années à venir.
Débat éducation : perspectives (partie 3 sur 3)
Ce jeudi 1er février avait lieu un débat public sur le thème : De la maternelle à l’université, quelle éducation pour demain ?La soirée était organisée de 3 parties : constats et enjeux / actions déjà lancées / perspectives. Ci-dessous la vidéo concernant la partie 3 (perspectives).
Publiée par Thomas Gassilloud sur Jeudi 22 février 2018
Autant de sujets abordés lors de la réunion citoyenne organisée par le comité de circonscription. Et qui vont être débattus – et affinés – à l’Assemblée nationale, portés par Thomas Gassilloud.