Thomas Gassilloud, né le 21 mai 1981, à Saint-Symphorien-sur-Coise (Rhône), est un homme politique français, élu député de la 10e circonscription du Rhône, le 18 juin 2017. Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, il y assure le rôle de coordinateur du groupe Agir Ensemble, après avec été rapporteur du budget de l’Armée de terre, rapporteur de la proposition de loi sur la sécurisation des réseaux 5G, co-rapporteur de la mission d’information sur les enjeux de la numérisation des armées. Il est également le référent numérique de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) et co-préside le groupe d’étude “cybersécurité et souveraineté numérique”
Avant d’être élu député, Thomas Gassilloud a été élu local depuis 2018, notamment maire de Saint-Symphorien-sur-Coise jusqu’à être concerné par la loi sur le non cumul des mandats en 2017.
Pragmatique et combatif, il s’est donné, entre autres missions, celle de restaurer la confiance entre le citoyen et le monde politique, tout en apportant son expertise dans les domaines du numérique et de la défense. Homme de terrain, particulièrement impliqué dans les Monts du Lyonnais, il est également sensible aux problématiques liées à la ruralité et au monde agricole.
2. Sa vie professionnelle
2.1 Sa carrière dans l’Armée
2.2 Sa carrière de chef d’entreprise
2.3 Le président du Club d’entreprises des Monts-du-Lyonnais
3. Sa carrière politique
3.1 Le plus jeune conseiller municipal du territoire
3.2 Un projet municipal
3.3 Son implication en tant que maire
3.4 Un projet pour la circonscription
3.5 En marche pour les législatives !
4. Sa vie parlementaire
4.1 Un tournant national dans sa carrière politique
4.2 Des thèmes de prédilection
4.3 Un député multi-cartes au niveau national
4.4 Un député proche des citoyens dans sa circonscription
4.5 Un député proche des élus locaux
1. Sa vie personnelle
Dire que Thomas Gassilloud est attaché aux Monts du Lyonnais est un euphémisme. Cet attachement viscéral est inscrit dans ses gênes, dès sa naissance, à Saint-Symphorien-sur-Coise, en 1981, où il fait partie de la dernière génération des enfants nés à la maternité du village. Un territoire qui l’a vu grandir et qu’il n’a de cesse de défendre au quotidien. D’abord en tant que conseiller municipal de Pomeys (Rhône), puis en tant que maire, entre 2014 et 2017, de Saint-Symphorien-sur-Coise et député du Rhône, depuis 2017. Aujourd’hui encore, malgré ses déplacements à Paris ou à l’étranger dans le cadre de ses activités parlementaires, il vit toujours dans les Monts du Lyonnais où il a fondé sa famille : Thomas Gassilloud est marié et père de trois enfants.
Son attachement à ce territoire l’a également incité, après des études supérieures en économie, à créer en 2007, à Saint-Symphorien-sur-Coise, son entreprise spécialisée dans les télécommunications au sein de laquelle il a contribué au déploiement du réseau internet haut-débit dans les communes les plus isolées.
2. Sa vie professionnelle
2.1. Sa carrière dans l’Armée
En 2002, Thomas Gassilloud, alors étudiant, s’engage en tant que réserviste opérationnel, de manière volontaire, jusqu’en 2007, date de sa dernière mission en Côte-d’Ivoire (opération licorne) avec le 7e Bataillon de chasseurs alpins (BCA). Pendant cinq ans, Thomas Gassilloud servira dans l’armée de Terre. Surnommé le “7”, son unité, créée en 1840, est une unité d’infanterie spécialisée dans le combat en montagne. Basé à Varces-Allières-et-Risset, il fait partie de la 27e brigade d’infanterie de montagne. Thomas Gassilloud a également été auditeur jeune à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), un établissement public administratif français d’expertise et de sensibilisation en matière de Défense, placé sous la tutelle directe du Premier ministre.
2.2 Sa carrière professionnelle
En 2008, l’envie de revenir s’installer durablement dans les Monts du Lyonnais le motive pour créer son entreprise spécialisée dans le secteur des télécoms. Une quarantaine d’emplois sont créés après un rapide développement.
Président de Wibox, premier fournisseur d’accès dédié au très haut débit en zones rurales, Thomas Gassilloud devient un expert reconnu au niveau national sur les questions du numérique, notamment concernant l’aménagement numérique des territoires.
2.3 Le président du Club d’entreprises des Monts du Lyonnais
Quatre ans plus tard, Thomas Gassilloud fonde et devient le premier président du CEML (Club d’entreprises des Monts du Lyonnais). Sous sa présidence, deux événements sont organisés, dès 2013 : le “1er forum pour l’emploi”, avec près de 150 offres d’emploi proposées, puis les “journées portes ouvertes entreprises” qui enregistrent un millier de visites.
3. Sa carrière politique
3.1 Le plus jeune conseiller municipal du territoire
A son retour, en 2008, de Côte-d’Ivoire en tant que réserviste opérationnel, de manière volontaire, toujours très impliqué dans la vie associative, notamment comme président d’une maison des jeunes, il devient, à 19 ans, l’un des plus jeunes conseillers municipaux du territoire.
3.2 Un projet municipal
En 2013, sollicité par des Pelauds (nom donné aux habitants de Saint-Symphorien-sur-Coise) motivés par l’avenir de la commune, il œuvre pour organiser avec plusieurs conseillers municipaux sortants, une grande consultation locale dans l’objectif de bâtir un projet municipal. La démarche rencontre un franc succès. Rapidement, plusieurs dizaines de Pelauds rejoignent le groupe. En décembre, Thomas Gassilloud est choisi pour porter la liste “Ensemble pour Saint- Sym”.
3.3 Son implication en tant que maire
En 2014, Thomas Gassilloud démissionne de la présidence du Club d’entreprises des Monts du Lyonnais (CEML) et adapte ses activités professionnelles, afin d’être pleinement disponible pour la fonction municipale. Le 23 mars 2014, il est élu maire de Saint-Symphorien-sur-Coise avec une large majorité. Il prend aussi des responsabilités dans des structures intercommunales, notamment dans le cadre du développement économique local.
3.4 Un projet pour la circonscription
Riche de ses expériences comme élu local, Thomas Gassilloud constate les difficultés grandissantes pour lui et ses homologues, dans la gestion d’une commune et dans les rapports avec les instances nationales. Il décide dans un premier temps de consulter les autres maires de la circonscription qui expriment, eux aussi, les mêmes constats. Comme il l’a fait pour sa commune, Thomas Gassilloud est persuadé qu’il est possible de faire naître un nouveau projet politique dans la 10e circonscription du Rhône. Il lance alors une nouvelle initiative citoyenne baptisée “Ensemble pour la 10ème” (EP10). Une nouvelle fois, il est rapidement rejoint par des élus et des citoyens.
Le 15 décembre 2016, il organise la première réunion publique d’EP10e qui réunit plus de 150 personnes. C’est le début d’une longue série de plus de 40 réunions publiques.
3.5 En marche pour les législatives !
En mars 2017, sous l’impulsion d’élus et de citoyens de la 10e circonscription du Rhône et après avoir consulté le conseil municipal de Saint-Symphorien-sur-Coise -dont il est maire), ses collaborateurs et sa famille, Thomas Gassilloud accepte de représenter EP10e aux élections législatives.
En avril 2017, lors du premier tour de l’élection présidentielle, Thomas Gassilloud annonce clairement son soutien à la candidature d’Emmanuel Macron et invite à un vote en sa faveur au second tour.
A la suite de l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, en mai 2017, la “République en marche” contacte Thomas Gassilloud pour lui proposer d’être le candidat du mouvement EM pour la 10e circonscription du Rhône. Cette décision mérite réflexion car, en lançant l’initiative EP10e, Thomas Gassilloud avait clairement exprimé son souhait de fédérer les électeurs et les bonnes volontés du territoire quelles que soient leurs tendances politiques. Après avoir mûri sa réflexion, Thomas Gassilloud, qui n’a jamais caché sa sensibilité libérale, et en accord avec les orientations du programme d’Emmanuel Macron, accepte d’être le candidat EM pour la 10e circonscription.
4. Sa vie parlementaire
4.1 Un tournant national dans sa carrière politique
Le premier tour des élections législatives, en juin 2017, est prometteur : Thomas Gassilloud est en bonne position pour remporter la victoire. Les prévisions se révèlent exactes : il est élu, au second tour, le 18 juin, à une large majorité (plus de 60%). D’un mandat local, il accède à 36 ans, à des responsabilités nationales. Un tournant dans sa carrière politique. Il démissionne de son mandat de maire de Saint-Symphorien-sur-Coise, tout en restant conseiller municipal de la commune.
4.2 Des thèmes de prédilection
Dès sa prise de fonction, durant l’été 2017, Thomas Gassilloud s’oriente résolument vers les domaines pour lesquels il a développé des compétences tout au long de son parcours personnel et professionnel.
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- Le numérique en tant qu’acteur reconnu à ce sujet au niveau national, notamment concernant les problématiques d’aménagement numérique du territoire. Il est membre du cercle très fermé des dirigeants d’opérateurs de télécommunications électroniques et sa présence est régulièrement demandée lors de réunions d’experts à ce sujet. Il co-préside également le groupe d’étude “cybersécurité et souveraineté numérique”
- La défense nationale, en tant qu’ancien militaire, auditeur de l’Ecole de Guerre, puis auditeur de l’Institut des hautes études de la défense nationale, pour la session politique de Défense. Il fait partie des très rares élus qui ont servi lors d’une opération extérieure, et qui sont ainsi capables de mesurer toutes les conséquences du recours à la force. Thomas Gassilloud assure actuellement la coordination (ou whiperie) des sujets Défense et Numériques au sein du groupe Agir Ensemble à l’Assemblée Nationale.
- Le nucléaire civil, en tant que rapporteur sur le projet français de réacteur nucléaire de 4e génération “Astrid”, avec Stéphane Piednoir, sénateur LR de Maine-et-Loire. Le député y est chargé d’analyser de la plus fine des manière cette technologie susceptible de répondre aux consommations énergétiques de demain, de façon sûre et durable, et compatible avec les enjeux de transition énergétique.
- Le développement rural, avec une expérience remarquable de création d’entreprise en ruralité, comme président fondateur d’un club d’entreprises et également au travers de ses fonctions d’élu local en charge du développement économique. Thomas Gassilloud reste également en contact avec les acteurs économiques de sa circonscription, dans le cadre de permanences communales mobiles, où il rencontre chaque semaine les élus, acteurs économiques et citoyens des communes de la circonscription.
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4.3 Un député multi-cartes au niveau national
Compte tenu de son expertise dans les domaines du numérique et de la défense, Thomas Gassilloud est, à l’Assemblée nationale, référent numérique de l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques). Il est également membre de la commission de la défense nationale et des forces armées. Durant trois ans, il a été nommé rapporteur du budget de l’Armée de terre et co-rapporteur de la mission d’information sur les enjeux de la numérisation des Armées.
Son expérience lui vaut aussi d’être nommé président du groupe d’amitié France-Centrafrique, secrétaire du groupe d’amitié France-Mali et également vice-président du groupe d’amitié France-Tchad. A ce titre, il a effectué de nombreux déplacements sur le continent africain.
Au sein de l’Assemblée nationale, il a aussi intégré divers groupes d’études : Industrie de la défense (dont il est vice-président) ; Montagne (vice-président) ; Internet et Société numérique (secrétaire). Il est également membre des groupes d’études Cybersécurité et Souveraineté numérique ; Diplomatie économique avec l’Afrique ; Enjeux de la ruralité ; Enseignement privé sous contrat et hors contrat ; L’industrie agro-alimentaire face aux enjeux de l’alimentation ; Modernisation des activités agricoles et structuration des filières ; Villes moyennes ; Économie numérique de la donnée, de la connaissance et de l’intelligence artificielle.
4.4 Un député proche des citoyens dans sa circonscription
Au-delà de ses activités à l’échelle nationale, Thomas Gassilloud n’oublie pas pour autant ses racines et sa circonscription à laquelle il reste très attaché. C’était d’ailleurs l’un de ses engagements de campagne : restaurer la confiance des citoyens dans la politique et dynamiser la vie citoyenne. Fort de cet engagement, Thomas Gassilloud décide de s’entourer de citoyens motivés, au sein d’un “conseil de circonscription” (CDC), convaincu de la nécessité d’instaurer des relations de confiance et de proximité entre la population et les élus. Concrètement, des réunions sont régulièrement organisées sur le territoire de la circonscription. Le CDC s’est structuré en commissions qui aident Thomas Gassilloud et son équipe parlementaire, à mettre en place les actions locales, comme des débats publics ou des animations. Depuis 2017, de nombreux débats citoyens sont organisés sur des thèmes fédérateurs, chacun dans une commune différente de la circonscription : l’éducation (en février à Saint-Genis-Laval), le numérique (en mars à Charbonnières-les-Bains), la sécurité au quotidien (en mai à Craponne), la transition énergétique (en septembre à Saint-Symphorien-sur-Coise) et l’accès aux soins dans les territoires (en novembre à Saint-Laurent-de-Chamousset), etc. Ces débats dont la qualité est unanimement reconnue, rassemblent, chaque fois, plus de 150 personnes et commencent systématiquement par une vidéo tournée spécialement pour l’occasion, du ministre ou du secrétaire d’Etat en charge du dossier. Objectifs : donner la parole aux citoyens et faire remonter les difficultés, les idées et les initiatives auprès des instances décisionnaires de l’Etat.
Ouvert à tous, le CDC, rassemble les citoyens volontaires de la circonscription qui souhaitent agir localement avec le député. Pour Thomas Gassilloud, la création d’un tel conseil était une évidence, ne serait-ce que dans l’optique de consolider le lien de confiance entre les citoyens et le monde politique.
Le conseil de circonscription a aussi participé, entre autres manifestations, à un tour de la circonscription à vélo électrique, sur deux jours, en juin 2018. L’occasion pour le député d’être toujours plus proche des citoyens et des acteurs du territoire, en rencontrant élus, associations, entrepreneurs, commerçants, agriculteurs ou autres porteurs de projets sur le territoire.
En collaboration avec les maires, Thomas Gassilloud organise aussi, chaque semaine, des permanences mobiles pour les citoyens, dans une commune différente de la circonscription. L’occasion pour le parlementaire, de rencontrer les élus locaux et d’échanger avec les acteurs économiques du territoire et les citoyens.
Ces journées se terminent toujours par une traditionnelle réunion publique en visioconférence (covid-19 oblige) et en présence du maire. Ces rencontres en ligne sont ouvertes à tous et tous les sujets, qu’ils soient locaux, nationaux voire internationaux, peuvent être abordés.
Grâce à cette émulation, en mars 20, le Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Joël Giraud s’est joint à un déplacement de Thomas Gassilloud à Saint-Symphorien-sur-Coise et Grézieu-la-Varenne, afin de promouvoir les communes de la circonscription dans le cadre de la convention des “Petites villes de demain”.
4.5 Un député proche des élus locaux
Comme maire, Thomas Gassilloud n’a pu que constater la nécessité de réinstaurer un dialogue entre l’Etat et les collectivités territoriales. Aussi, a-t-il pris, durant sa campagne, des engagements forts de disponibilité et de proximité. Thomas Gassilloud propose ainsi régulièrement aux élus de sa circonscription, maires et présidents de communautés de communes, une rencontre conviviale : le Conseil des maires. Un moment précieux pour ces élus locaux. C’est l’occasion, pour eux, de resserrer les liens, apprendre à mieux se connaître et surtout, échanger sur leur quotidien. D’autant que des invités, spécialistes ou experts sont également associés à cette rencontre entre maires : sous-préfet, inspecteur d’académie, colonel de gendarmerie… ont pu intervenir lors de ces réunions pour répondre aux interrogations des élus et débattre avec eux dans une démarche constructive.