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À Montrottier, une 74e réunion publique du conseil de circonscription au cœur des grands défis nationaux

27 mai 2025 Le Conseil de circonscription

La 74e réunion publique du conseil de circonscription, lundi 26 mai en soirée, dans la salle du cinéma de Montrottier, a une nouvelle fois illustré l’engouement citoyen pour ces rencontres mensuelles initiées par le député Thomas Gassilloud. En présence du maire Michel Gouget, cette soirée a offert un panorama des défis qui animent notre territoire et notre pays, prolongeant une journée dense dédiée aux réseaux de chaleur et chaufferies bois.

Loin du village-dortoir, Montrottier se distingue par sa vitalité, comme le rappelle le maire en préambule. Son caractère pittoresque s’accompagne d’une économie et de services florissants. Pourtant, même ici, les réalités du monde numérique se font sentir. La question du raccordement à la fibre optique met en lumière les difficultés rencontrées par certains habitants des zones rurales. Une Montrottoise se dit inquiète face à l’arrêt programmé du réseau cuivre, craignant l’isolement de certaines habitations. Le parlementaire se veut rassurant, affirmant que « la France est le pays le plus fibré » et que le démantèlement du cuivre n’aura pas lieu avant qu’un service alternatif ne soit pleinement opérationnel, notamment pour garantir l’accès aux services essentiels comme les appels d’urgence. Il reconnaît l’importance de traiter les « cas résiduels » qui empêchent artisans et commerçants d’envoyer leurs documents administratifs faute d’un débit suffisant, plaidant pour une « approche plus globale ».

Les échanges prennent rapidement une tournure plus politique, avec des interrogations sur le fonctionnement législatif. La multiplication des amendements et le recours aux motions de rejet pour faire avancer certains textes font débat. Le député admet que le système n’est pas toujours « rationalisé » et se dit favorable à une limitation du nombre d’amendements par député pour éviter les « embouteillages » législatifs et la fatigue des élus.

Au fil des discussions, la question du commerce international révèle une profonde inquiétude face à la concurrence déloyale. Un ancien Maire la commune tire la sonnette d’alarme face à l’arrivée massive de produits étrangers, notamment chinois, exempts de taxes et de TVA, et dont les fabricants ne sont pas tenus aux mêmes responsabilités que leurs homologues français. En témoigne l’exemple frappant d’une chevillière orthopédique vendue 2 euros sur Internet, quand un modèle similaire français coûte bien plus cher. Le parlementaire plaide pour une régulation européenne plus forte, suggérant un « protectionnisme pertinent » pour les produits stratégiques (équipements médicaux, masques) et un contrôle plus strict des importations agricoles, jugeant absurde de faire traverser des produits que la France s’interdit de produire. La récente loi contre la « fast fashion » est présentée comme un premier pas vers cette régulation.

Le projet de loi sur la fin de vie suscite lui aussi des discussions passionnées, reflétant la profonde division de la société sur cette question existentielle. Le parlementaire décrit des débats à l’Assemblée nationale marqués par une « totale liberté d’expression et de vote », dans une atmosphère de « sérénité », malgré des positions très contrastées entre une gauche « permissive » et une droite « prudente ». Chaque position, souligne-t-il, est souvent « influencée par des expériences personnelles » et des « convictions philosophiques ou religieuses ».

L’objectif est de trouver un « point d’équilibre » allant au-delà de la loi actuelle qui permet la sédation profonde et continue, afin de mieux traiter les cas complexes et d’assurer un accès aux soins palliatifs, encore lacunaire dans certains départements. Le député confie ses propres doutes sur certains scénarios, notamment pour les mineurs ou les personnes incapables d’exprimer leur consentement. Sa principale crainte est « d’inverser la charge » et de créer une situation où des individus pourraient se sentir « un poids pour leur entourage », et se sentir contraints de solliciter une aide à mourir. Le texte, qui devrait être voté prochainement à l’Assemblée dans une version « assez permissive », est attendu au Sénat pour une lecture qui pourrait apporter des conditions plus restrictives.

La deuxième heure de réunion a donné la parole aux citoyens du groupe « Transition énergétique » du conseil de circonscription. Chiffres à l’appui, projetés sur le grand écran, ces fervents défenseurs de l’environnement ont rappelé l’importance de l’efficacité énergétique, de l’isolation des bâtiments et des transports durables, ainsi que le potentiel des différentes sources d’énergie renouvelable. Un chiffre a frappé l’assistance :  « Nous rejetons aujourd’hui 9 tonnes de CO2 par an et par habitant, il faudrait en rejeter 2 d’ici à 2050 !« . Au cœur des débats sur la transition énergétique, le mix français entre le nucléaire et les énergies renouvelables continue de susciter des discussions.

L’espoir d’une énergie illimitée et propre, à l’image de la fusion nucléaire, fait même se lever un participant, exprimant sa fougue pour cette recherche prometteuse, notamment le projet ITER. Et pourtant… le parlementaire modère cet enthousiasme, rappelant que même une énergie propre et abondante ne résoudrait pas tous les problèmes de l’humanité : la biodiversité et la nature humaine, « le risque que l’homme reste un loup pour l’homme et que cette énergie soit utilisée pour des usages non pertinents »… Alors, restons plus pragmatiques et mettons en lumière l’importance de l’autonomie énergétique pour la résilience de la France. L’énergie étant au cœur de tous les secteurs (alimentation, médical, déplacements, industrie), la dépendance à d’autres pays constitue une vulnérabilité. L’objectif est clair : être le plus autonome possible sur les plans alimentaire, médical, technologique et énergétique.

La réunion s’est terminée avec l’annonce du 6e Tour de la circo à vélo, sur la double thématique du sport et de la musique, prévu le vendredi 27 juin. La suppléante du député, Fabienne Tirtiaux, a distribué les flyers de cette prochaine édition, promettant un événement citoyen enthousiasmant qui mènera le député et les habitants à travers les villages de l’ancien canton de Saint-Laurent-de-Chamousset, à la rencontre de nombreux acteurs locaux engagés. À vos vélos !

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Fabienne Tirtiaux (fabienne.tirtiaux@gassilloud.fr / 06 10 52 60 71).

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