Des Monts du Lyonnais, en passant par les Ballons du Lyonnais vous êtes nombreux, chacun dans votre domaine, à agir pour faire vivre notre territoire. Zoom sur ces citoyens engagés qui font notre circo !
Une mécanique bien huilée à la Maison familiale et rurale de Saint-Martin-en-Haut
Ce samedi matin, c’est opération « portes ouvertes » à la Maison familiale et rurale de Saint-Martin-en-Haut. L’établissement est reconnu pour ses formations professionnelles dans les domaines de la mécanique auto, agricole, travaux publics et matériels de parcs et jardins. Tout au long de cette journée, la MFR organise aussi, dans ses spécialités, le concours des meilleurs apprentis de France à l’échelle départementale et régionale. Dans le jury, des professeurs de la MFR, mais aussi d’anciens élèves devenus aujourd’hui professionnels. Parmi eux, Thomas Bontemps s’est particulièrement distingué au niveau international, lors du World Skills 2022.
La M FR de Saint-Martin -en-Haut forme cette année 280 apprentis ou stagiaires en contrat de qualification professionnelle, Auprès de 250 entreprises partenaires. Selon Claude Guillemin, directeur de l’établissement, « Le public qu’on accueille est intelligent mais peu motivés par des études spécifiquement théoriques », et surtout, avide d’apprendre un métier qu’il aime.
Les professeurs le sont tout autant. A l’image de Cédric Giordano qui forme au métier de mécanicien de véhicules anciens et historiques. Pionnier en la matière, l’établissement saint-martinois était le seul, il y a trois ans, à dispenser une telle discipline,, avec un autre centre de formation parisien. « On ne fait pas uniquement de l’échange standard », sourit M. Giordano.
L’établissement lui-même, n’a rien de standard. Ici, tout le monde s’implique pour la réussite personnelle et professionnelle des apprentis. Y compris les familles. Ces dernières s’impliquent notamment au sein du conseil d’administration , « pour porter la politique pédagogique de l’établissement », explique le dorecteur.
La Maison familiale et rurale de Saint-Martin-en-Haut est l’une des 12 MFR du Rhône. Notre circonscription en compte trois autres: à Saint-Symphorien-sur-Coise pour les métiers du Bâtiment et l’Eco-Construction (électricité, chauffage, plomberie et climatisation); à Saint-Laurent-de-Chamousset pour les métiers de l’agriculture, les services aux personnes, les métiers de l’accueil, l’animation ou encore la gestion d’entreprises artisanales et le tourisme; à Sainte-Consorce, pour les métiers de l’aménagement paysager : jardiniers et arboristes.
A l’échelle nationale, 837 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été signés en 2022,dans les secteurs public et privé. Soit une progression de 14 % par rapport à 2021. Et le nombre de nouveaux contrats dans le secteur privé a été multiplié par 2,8 entre 2017 et 2022.
A Pomeys, la nouvelle médiathèque Mosaïk colore le quotidien des habitants
A Pomeys, l’espace Mosaïk a ouvert ses portes en octobre 2021. Mosaïk avec un K…. à l’envers et tout en couleurs s’il vous plaît. Cette nouvelle structure revendique son originalité et sa différence. Bien plus qu’une bibliothèque de village, c’est un lieu à part où la convivialité est le maître-mot.
A Pomeys, la nouvelle médiathèque a comblé un manque.
A deux pas de la mairie, l’ancien garage municipal a été rénové de fond en combles.
En mai 2021, le maire, Jean-Marc Goutagny, avait accompagné Thomas Gassilloud, député du Rhône, sur le chantier. L’aménagement des lieux a été confié à la commission « Vivre ensemble » qui a réuni de nombreux habitants du village. Dès l’ouverture, l’espace Mosaïk a tenu ses promesses. La médiathèque s’appuie aussi sur toute une équipe de bénévoles. Ils sont une quinzaine à ce jour Dont Renée Berche : «Je m’éclate car je participe à des animations» , sourit-elle. Comme les « Conteurs farfelus » qui ont revisité pour les écoliers du village les fables de La Fontaine…
Quant aux livres, Mosaïk fait partie du réseau Commonly qui fédère une trentaine de bibliothèques des Monts du Lyonnais. L’appel est lancé à toutes les bonnes volontés pour prêter main forte. « c’est vrai que plus on est de bénévoles, mieux c’est ! », confirme Renée. Et c’est une chance pour ce nouveau lieux qui n’a pas fini de nous étonner ! « Ill se passe plein de choses ici, témoigne le maire. Et on n’a pas fini, on est loin d’avoir fait le tour ! ».
Pour concrétiser sa médiathèque, Pomeys a pu compter sur l’aide financière de l’Etat. La Direction régionale des affaires culturelles soutient les collectivités territoriales dans leurs projets de construction ou de modernisation de leurs bibliothèques.
A Longessaigne, ils font revivre le café de la Place et… le village entier !
A Longessaigne, dans les Monts du Lyonnais, le café-restaurant de la Place est devenu une institution. Son ouverture, il y a seulement un an, a redonné vie à ce village d’à peine 600 habitants. Michel Rampon, le maire, a de quoi se réjouir : la commune avait perdu son dernier bistrot fin 2015.
La Mairie s’est décidée à racheter le bâtiment. Dans la foulée, elle passe une annonce sur SOS villages, dans le journal de TF1. Deux jeunes cuisiniers, Théo et Vincent, y répondent.
Les travaux sont lancés. Thomas Gassilloud, député du Rhône, avait eu l’occasion de visiter le chantier. Vincent et Théo participent à toutes les réunions avec les entreprises. « Ils ont contribué à améliorer le projet initial », remercie Bruno Goujet, ancien maire à l’initiative du projet et aujourd’hui conseiller municipal délégué aux finances. Avec notamment, l’aménagement d’une grande salle à l’étage, pour les réunions de famille, les anniversaires, les baptêmes et les séminaires. Entre les deux amis entrepreneurs et les élus locaux, l’entente est parfaite. « il y a une bonne collaboration entre la Mairie et nous pour que ça marche », confirme Vincent. Et avec la clientèle, la mayonnaise prend immédiatement. « on est bien plein, sourit Théo. On travaille avec les producteurs du village et des alentours. On est entrés au Gault-et-Milhaud. »
Leur motivation est telle qu’ils ont même ouvert , en décembre dernier, un deuxième lieu à la sortie du village, aux Auberges : le 730. Une ambiance bar pub, surtout pour les jeunes. Théo et Vincent ont déjà embauché 10 salariés. Pour eux, l’aventure ne fait que commencer. « On a aussi un projet d’ouvrir un traiteur ! », espèrent-ils.
Le café de la Place a trouvé sa place dans le cœur des Bédoins. Ce projet n’aurait sans doute jamais vu le jour sans l’aide financière de l’Etat, principal financeur. La DETR est une dotation de l’État destinée aux territoires ruraux. Ses subventions permettent la réalisation de projets dans le domaine économique, social, environnemental et touristique. Elles favorisent aussi le développement ou le maintien de services publics.
Les secouristes français Croix Blanche voient rouge : « Formez-vous aux gestes qui sauvent ! »
Ce samedi-là, le parc du Pontey à Brindas accueille le championnat de France de para-Cross adapté. De tout le pays, les équipes sont venues nombreuses pour promouvoir le sport pour tous.
A proximité du parcours, les secouristes français Croix Blanche de Saint-Genis-Laval ont installé leurs campement. « Pour porter secours si besoin », confirme Patrick Lledo, président des secouristes français Croix Blanche de Saint-Genis-Laval.
Avec les bénévoles de la Fédération nationale de sport adapté et les professeurs du collège Georges Charpak, à deux pas de là, des élèves participent à l’organisation des épreuves. L’un d’entre eux vient d’être pris en charge par les secouristes. Heureusement, plus de peur que de mal.
Aux côtés des différentes associations agréées de sécurité civile, les secouristes français Croix Blanche, tous bénévoles, répondent présent, à toutes occasions. Ici à Brindas… ou ailleurs. A la Halle Tony Garnier à Lyon pendant les concerts… jusqu’au Groupama Stadium pour les matchs de foot.
Dans le centre ancien de Saint-Genis-Laval, on retrouve Patrick et son équipe. La Mairie leur met à disposition un local, sur la montée de l’église. Relancée il y a un peu plus de vingt ans par des bénévoles de Brignais, l’association saint-genoise compte aujourd’hui une cinquantaine d’adhérents. En plus de porter secours, ces bons samaritains ont un autre objectif : promouvoir leurs missions. Pour Christophe Francisque, bénévole et président du comité départemental Croix Blanche : « Il faut former les gens pour qu’ils soient prêts dans n’importe quelle situation de la vie ».
Justement, l’association organise ce matin, à la salle de la Caponnière, une formation mini-secouristes. Myriam Grillon est formatrice en premiers secours. « Notre association compte trois groupes de mini-secouristes », explique-t-elle. Au programme, des mises en situation permettent de marquer les esprits.
Avec des blessures plus vraies que nature ! Dans sa caisse à outils, Myriam a tout le matériel et le maquillage nécessaire !
Avec Christophe, les simulations se poursuivent. Les futurs secouristes en herbe sont fascinés. Cette initiation est un premier pas dans le monde du secourisme. « Ce serait bien que chaque citoyen puisse être en mesure d’être formé là-dessus », reconnaît Christophe. L’un des gros projets de l’association saint-genoise serait de « refaire le tour des écoles pour former le maximum de jeunes ».
Thomas Gassilloud, député du Rhône, est l’auteur d’un rapport parlementaire sur la résilience nationale. Face aux incertitudes du monde, connaître les gestes de premiers secours peut s’avérer très utile.