Tous ceux qui ont fait leur service national ont connu le mythique #FAMAS pour Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne. Avec la fin de la guerre froide et la suspension du service national, sa production cesse en 1992. En 2016, c’est un fusil allemand qui est retenu.

Se préparer au pire des options est aujourd’hui redevenu une impératif et nous prévoyons de doubler le nombre de nos réservistes, qui devront chacun être équipé. C’est pourquoi, avec Quentin Bataillon, mon dynamique collègue député de la Loire, j’ai rendu visite à l’entreprise Verney-Carron – créateur depuis 1820, qui incarne l’excellence des armes françaises à Saint-Etienne.

Après des années difficiles, l’entreprise a été récemment reprise par un acteur français (Cybergun), en mesure de produire un fusil d’assaut français pour nos armées. J’ai pu mesure tout son potentiel en le testant.

Il est temps que la France reprenne pleinement confiance dans son avenir industriel. Alors que nous examinerons dans les prochains mois la loi de programmation militaire 2024-2030, j’ai exprimé l’attention toute particulière que nous porterons pour relancer une industrie française pour le petit calibre.