Conforme à la la trajectoire ambitieuse fixée par la Loi de Programmation Militaire, cette hausse des crédits permettra à l’armée de Terre de poursuivre la régénération de son capital opérationnel et de préparer l’avenir, comme j’ai déjà eu l’occasion de le détailler mercredi dernier face à la commission de la Défense nationale et des Forces armées.Cette année, j’ai effectué un travail thématique sur réserves opérationnelle car 20 ans après la professionnalisation de nos Armées, l’évolution du monde et notre société nous commandent d’aller plus loin à ce sujet :
- Permettre une remontée en puissance rapide face à une avenir incertain (conflit majeur, événement climatique ou technologique important sur notre territoire).
- Offrir un statut qui répond aux aspirations d’une partie de la jeunesse, qui souhaite s’engager à temps partagé dans un contexte où nos armées sont confrontées à des difficultés à recruter et à fidéliser.
- Contribuer au renforcement du lien armée-nation
- Permettre aux armées de disposer de compétences développées dans le civil (médecins, linguistes, ingénieurs cyber, juristes, etc), et d’agilité pour mener à bien des projets dans un monde complexe et en perpétuelle évolution.
Enfin, au-delà d’une réponse aux besoins opérationnels des armées, la réserve contribue à la cohésion et résilience à la société, dont la fragmentation est l’une des menaces les plus importantes pour notre défense nationale.Enfin, au-delà d’une réponse aux besoins opérationnels des armées, la réserve contribue à la cohésion et résilience à la société, dont la fragmentation est l’une des menaces les plus importantes pour notre défense nationale.
Thomas Gassilloud, député du Rhône