Ce samedi 1er juin, au matin, je suis rentré avec quelques collègues d’une petite semaine de déplacement à Taïwan. Ce déplacement était orienté autour des technologies (informatique, intelligence artificielle, #blockchain, internet des objets #IOT, etc.) ainsi que des questions de sécurité internationale.

Dans nos vies, nous avons tous vu sur un jouet, un appareil électronique ou un vêtement « made in Taiwan », mais finalement, nous en savons généralement assez peu sur cette île, dont le nom officiel est « République de Chine ».
La situation institutionnelle sur place et de Taïwan dans le monde est relativement complexe car le territoire est revendiqué par la Chine, même s’il est aujourd’hui totalement autonome (monnaie, gouvernement, armée, etc.). Des échanges militaires sont fréquents et la situation reste précaire. Par ailleurs, la guerre économique entre la Chine et les Etats-Unis prend sur place un tournure particulière. Pour en savoir plus sur la position de la France, regardez le message posté par Florence Parly depuis Singapour concernant la situation en Indo-pacifique.

Taïwan est devenue une puissance technologique, notamment grâce à une stratégie efficace des autorités locales. J’ai par exemple rencontré le dirigeant de Quantum, une entreprise qui fabrique pas moins d’un tiers des ordinateurs dans le monde ! Ce déplacement a été l’occasion de nombreuses visites, comme celle du salon Computex, l’un des plus grands salons de nouvelles technologies au monde.

De nombreuses rencontres de haut niveau ont eu lieu (vice-président, président de l’assemblée nationale, ministres, etc) et se sont terminées hier soir par une soirée de la chambre de commerce France-Taiwan, qui m’a permis de rencontrer la communauté Francaise.
Nous avons également évoqué l’avenir de l’agriculture, qui fait partie des 7 secteurs stratégiques de Taïwan. L’île mise sur l’hypertechnologie pour produire malgré une surface très faible.

Merci Ô Chat Gourmand qui m’avait préparé une sélection de produits français. Je n’ai malheureusement pas pu apporter de saucissons des Mobts du Lyonnais car l’importation de porc français est actuellement interdite. La levée de cette interdiction a d’ailleurs été abordée plusieurs fois avec les autorités locales.
Et comme le monde est petit, parmi les rencontres, celle d’une citoyenne originaire de Pomeys, actuellement en poste à l’ambassade ou d’un artiste intervenant pour le compte de la Communauté de Communes des Monts du Lyonnais.
Un déplacement très intéressant pour développer la relation bilatérale ou en tirer des conclusions sur nos stratégies nationales.
Thomas Gassilloud