Thomas Gassilloud, était en déplacement en République centrafricaine (RCA) du 19 au 26 juin 2018, en réponse à l’invitation lancée par le Président Touadera lors de son passage sur Paris le 12 mars 2018. Très attendue, car 1ère visite politique de haut niveau depuis les élections présidentielles et législatives françaises, cette visite était porteuse d’un message fort pour signifier que « la France est toujours auprès de la population et des autorités centrafricaines ».
Thomas Gassilloud a multiplié ses rencontres durant son séjour à Bangui. Outre celles avec les hautes autorités du pays, avec lesquelles il a échangé sur la feuille de route notamment sur les mesures prises pour un retour à la paix durable et les moyens d’y arriver , il a aussi pu rencontrer les leaders religieux, les responsables de la MINUSCA, les représentants des ONG internationales, les étudiants de l’Université de Bangui, l’EUTM RCA (La mission de formation des Forces Armées de par l’Union européenne), les jeunes leaders et les entrepreneurs centrafricains. Lors de ses multiples entretiens, le député français a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés de la RCA et le soutien résolu apporté à la France aux institutions et aux dirigeants centrafricains, élus démocratiquement ; et a rappelé les diverses manifestations de cet engagement et de ce soutien : appui à la ré-opérationnalisation des FACA (Forces Armées de Centrafrique) et des FSI (Forces de Sécurité Intérieure) ; appui à la MINUSCA (Mission des Casques Bleu en RCA), à l’EUTM et à l’Initiative africaine ; présence multiforme de la France en RCA à travers l’AFD (Agence Française de Développement), Expertise France, l’Alliance, le Lycée français, l’Institut Pasteur et l’ESN (Eléments de Soutien National), ainsi qu’à travers son importante contribution au RCPCA (Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix) ; mise en œuvre de projets de coopération comme la formation des cadres de la haute fonction publique ; interventions militaires ponctuelles comme le survol par des Mirage français, le 13 mai dernier, des positions du FPRC (Front Populaire pour le Redressement de la Centrafrique), etc. Le député a aussi évoqué à plusieurs reprises la nécessité, pour les autorités centrafricaines, de mettre à profit ce soutien pour intensifier leurs actions au profit de la population centrafricaine.
La visite du député dans une phase de crise, dans un contexte de rumeurs et de désinformation, a donc été particulièrement utile. De retour à Paris, son action se prolonge désormais auprès des autorités françaises. Le député plaidera notamment pour un déplacement ministériel dans les prochains mois.