Des spectacles les plus intimistes aux concerts des plus grands artistes de la variété française, le festival Inter’Val joue la carte, depuis plus de 20 ans, de la diversité culturelle pour animer les Vallons du Lyonnais. « Les plus prestigieux : Alain Souchon, Laurent Voulzy, Calogéro, Claudio Capéo, énumère Bernard Servanin, vice-président de la Communauté de communes des Vallons du Lyonnais (CCVL) en charge des finances et du Festival Inter’Val d’automne. Et vendredi dernier, c’était Patrick Fiori qui a fait le plein évidemment. »
Créé en 2003, le festival Inter’Val d’automne donne aujourd’hui le tempo pendant six semaines, dans la salle L’Intervalle et à travers les communes des Vallons du Lyonnais. « Toutes les communes de la CCVL et on va rajouter Brignais avec laquelle on a un partenariat, soit 9 communes », précise la cheville ouvrière du festival.
Jusqu’au 6 octobre cette année, 31 spectacles sont programmés pour tous les âges et pour tous les goûts. « Que ce soit dans la musique classique, dans le rock, la chanson française, l’humour… », poursuit-il. Et ça marche ! Les spectateurs sont toujours plus nombreux chaque année. « Les projections sont à plus de 14 000 cette année », se félicite M. Servanin. Un record.
Côté organisation, il y a du monde là aussi. « On a plus de 500 artistes, 150 techniciens et 350 bénévoles. » Eliane Le Guillou en fait partie. « Être bénévole, c’est accompagner le public, les artistes tout au long du festival, commente la bénévole, également adjointe à Messimy déléguée à la jeunesse et au patrimoine. Y compris le rangement des chaises, les enlever, les remettre, car la salle est modulable. ». « Heureusement qu’il y a les bénévoles. Sans eux, il n’y aurait pas de festival », assure Bernard Servanin.
Le festival compte aussi sur les associations locales. Plus d’une vingtaine participent à l’événement et proposent leurs spectacles. « Le cœur du festival, c’est vraiment les associations du territoire, confirme le responsable d’Inter’Val. Par cette fédération des associations, le festival joue un rôle culturel majeur, mais aussi un rôle social. »
C’est le cas des Amis de la chapelle de Larny à Pollionnay, qui veille à préserver cet havre de paix datant du XIIIe siècle. « C’est une chapelle romane rurale. Nous faisons des animations musicales pour le festival depuis 14 années successives », explique Christian Raquin, président des Amis de la chapelle de Larny. Avec ses 50 places assises, la chapelle est le plus petit lieu du festival. « On aime bien les lieux patrimoniaux comme la chapelle de Larny ou la maison d’exposition de l’Araire à Yzeron qui sont des endroits magiques », conclut Bernard qui résume la philosophie du festival « au carrefour des musiques, des lieux et des publics ». Pour notre plus grand plaisir !