En tant que jeune député, membre de la commission de la Défense et des Forces armées à l’Assemblée nationale et particulièrement sensible (pour y avoir travaillé depuis un an) à ce projet appelé de ses voeux par le Président de la République, Thomas Gassilloud, député du Rhône, a participé à la phase pilote et s’est rendu dès jeudi 20 juin, et jusqu’à samedi 22 juin, à Vannes (Bretagne) où se déroulait la toute première session du SNU avant qu’il soit généralisé à l’ensemble du pays.
“J’ai pu rencontrer, pendant deux jours, des jeunes volontaires venus des quatre coins de la métropole, et même de Guyane, raconte-t-il, de retour de Vannes. Mais aussi un encadrement composé des personnes issues de l’Education nationale, des Armées ou de l’éducation populaire.”

Chaque jour, après un réveil matinal en tenue réglementaire et après la levée du drapeau tricolore et La Marseillaise, le programme se décline autour de nombreuses activités variées : beaucoup de sport, mais aussi autour du développement durable, de l’égalité homme/femme, des enjeux de défense, du secourisme… Un bilan de santé est également effectué. Et bien plus encore : “Chaque soir, un exercice de « démocratie interne » permet aux jeunes de revenir sur leur journée pour partager leurs expériences”, explique Thomas Gassilloud.

Dès ce mois-ci, ce sont ainsi plus de 2 000 jeunes qui ont été recrutés sur la base du volontariat et 460 encadrants, pour vivre 12 jours de cohésion en hébergement collectif, pour transmettre un socle républicain fondé sur la mise en activité, les symboles collectifs et l’esprit de défense. Ces douze jours seront complétés, dans le courant de l’année, par deux semaines (ou 84 heures) de missions d’intérêt général, à réaliser auprès d’associations (hébergement d’urgence, intergénérationnel, aide aux personnes vulnérables, etc.), de collectivités locales.

Un premier retour positif donc, mais le plus dur est à venir : trouver la bonne organisation pour généraliser, dans les prochaines années, le dispositif à toute une classe d’âge soit 800.000 jeunes, qui ne seront plus des volontaires, reconnaît le député, mais des appelés. “Bref, du travail devant nous, des difficultés et des doutes encore probablement, mais un projet de cohésion nationale nécessaire pour redonner de la force au ciment républicain !”