Ces entreprises innovantes qui ont choisi de s’installer dans les Monts du Lyonnais (1)
Des Monts du Lyonnais, on connaît ces étendues verdoyantes propices à la détente et aux loisirs. Le monde agricole a le don de titiller nos babines avec ses fruits et légumes gorgés de soleil. Les éleveurs bovins ont trouvé ici leur paradis. Tandis que le marché aux veaux de Saint-Laurent-de-Chamousset perpétue une tradition séculaire. Sans oublier bien sûr les innombrables salaisons.
Dont la plus célèbre d’entre elles fait de Saint-Symphorien-sur-Coise la capitale mondiale du saucisson sec. Mais notre territoire a bien d’autres ressources insoupçonnées.
A Courzieu, c’est une entreprise qu’on ne s’attend pas forcément à découvrir dans les Monts du Lyonnais. Créée en 1982, Sippex emploie une cinquantaine de personnes et produit environ 50 millions de poches par an pour le secteur médical.
Direction Montrottier. La commune abrite un centre d’excellence dynamique dédié à la révolution du véhicule électrique. Le site EMobility de Montrottier emploie 250 personnes de 13 nationalités différentes.
A Sainte-Foy-l’Argentière, l’entreprise CMS industrie est spécialisée dans la fabrication de cartes électroniques.
Nous terminons ce premier tour non exhaustif des entreprises innovantes des Monts du Lyonnais à Montromant. Avec moins de 500 habitants, la plus petite commune de notre territoire héberge elle aussi une entreprise de haute technologie. Depuis 1989, CML imagine, conçoit et réalise des machines spéciales sur-mesure pour les industriels.
A 45 km de la Métropole de Lyon, de l’agglomération de Saint-Etienne et de Roanne, les Monts du Lyonnais profitent d’une situation géographique alliant cadre de vie et dynamisme économique. Olivier Becht, Ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, s’est déplacé cette semaine sur notre territoire à la rencontre des entrepreneurs. Nous y reviendrons prochainement.
Avec Olivier Becht, Ministre chargé du commerce extérieur, zoom sur ces entreprises qui osent l’export
Bienvenue à Brignais, aux portes de la métropole de Lyon. Cette semaine, nous partons à la découverte d’entreprises qui exportent, avec Olivier Becht, Ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité.
L’entreprise Clauger est spécialiste du froid industriel et du traitement d’air. Fondée en 1971 par Paul Minssieux, la société Clauger a rapidement fait le pari de l’international. Répartie sur 16 sites à travers le monde, cette entreprise brignairote est aujourd’hui présente dans plus d’une centaine de pays. Paul Minssieux peut compter sur son fils, Frédéric, qui a pris sa succession en 2006. Ce succès est aussi une fierté pour le maire de Brignais qui a pris lui-même la succession de Paul Minssieux, premier magistrat de la commune entre 2006 et 2020.
Direction Saint-Symphorien-sur-Coise, dans les Monts du Lyonnais. Créée en 2003, JAFS est spécialisée dans l’automatisme industriel. Carlos Jorge en est le fondateur. A 600 mètres d’altitude et au milieu de ces grands espaces verdoyants , on ne s’attendait pas, avouons-le, à découvrir une telle entreprise qui exporte son savoir-faire dans le monde entier !
Avec force et persuasion, le ministre est venu porter son message aux nombreux chefs d’entreprise du territoire réunis pour l’occasion. Le Ministre en a profité pour leur présenter les nouveaux outils mis à leur disposition et les inciter à «oser l’export».
Pour JAFS et bien d’autres entreprises, le plus dur maintenant reste à recruter. Tentés par une carrière internationale ? N’hésitez pas à postuler !L’Etat vient de débloquer un plan de 125 millions d’euros pour pousser les entreprises du pays à exporter. Fin 2022, 145 700 entreprises françaises exportaient. Le gouvernement vise à porter ce nombre à 200 000 d’ici à 2030.
A Saint-Genis-Laval, des vendanges fructueuses pour les Vignerons de Beauregard
A Saint-Genis-Laval, le Parc de Beauregard est un havre de paix et un lieu chargé d’histoire. Ce samedi matin, , des Saint-Genois s’adonnent aux travaux des champs, sous un soleil de plomb. Ici aussi, en septembre, c’est l’heure des vendanges. A l’appel de l’association des Vignerons de Beauregard, ces Saint-Genois motivés récoltent le fruit d’une année de travail.
Tout a commencé il y a dix ans dune simple idée : faire renaître la culture de la vigne à Saint-Genis. Avec le soutien de la mairie, 2400 ceps sont alors plantés, moitié en blanc, moitié en rouge, sur 4000 mètres carré de terrains. Pour le côté technique, l’association fait appel à un vigneron professionnel de Millery. Depuis 1978, la commune est propriétaire du site qu’elle met à disposition de l’association. De nombreux Saint-Genois ont apporté et apportent encore leur parrainage financier, fiers de faire revivre ce patrimoine viticole. Une fierté qui remonte loin dans l’histoire. Au XVIe siècle, il y avait déjà des vignes à Beauregard.
Les Journées européennes du Patrimoine ont donné à voir – et à boire – un aperçu du travail de l’association des Vignerons saint-genois. Des visites des parcelles ont été organisées tout au long de la journée.