Energie et politique énergétique, environnement et risques naturels, nouvelles technologies, sciences de la vie (bioéthique, santé…) et biotechnologies (OGM, biologie de synthèse…). Telles sont les grandes thématiques abordées par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).
Créé par la loi en juillet 1983, cet organe d’information commun à l’Assemblée nationale et au Sénat est composé de 18 députés et 18 sénateurs. Sa mission ? “Informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin, notamment, d’éclairer ses décisions.” Il permet ainsi au Parlement de disposer d’une expertise pour éclairer des choix politiques de long terme. A l’interface entre le monde politique et le monde de la recherche, l’OPECST joue ainsi le rôle d’interlocuteur reconnu par l’ensemble de la communauté scientifique (partenariat avec l’Académie des sciences, contacts réguliers avec les autres académies et les grands organismes de recherche). Il est doté d’un Conseil scientifique de 24 personnalités de très haut niveau, choisies en raison de leurs compétences sur les questions scientifiques et technologiques.
L’Office est présidé depuis novembre 2017 par le sénateur Gérard Longuet. Membre de l’OPECST, Thomas Gassilloud est également membre de la commission de la défense nationale et des forces armées. Au sein de l’OPECST, le député de la 10e circonscription du Rhône s’intéresse particulièrement aux sujets qui “permettent à notre pays de garantir sa souveraineté et qui ont trait au numérique, notamment au big data et à la cyber-sécurité”, explique-t-il.
Dans ce cadre, Thomas Gassilloud a visité, dernièrement, le plus grand des trois sites de Recherche et Développement du Groupe EDF en France, aux Renardières, à Moret-sur-Loing. L’occasion d’aborder le thème du du nucléaire avec le projet “Vercors” qui reconstitue une centrale nucléaire à l’échelle ⅓, permettant de simuler et d’étudier le vieillissement de la paroi intérieure et du béton qui la constitue. “Nous avons pu ensuite rencontrer des ingénieurs spécialisés dans le photovoltaïque et la fabrication de batteries”, confie-t-il. Une visite “très intéressante” dans le prolongement du débat public “La transition énergétique, des paroles aux actes” organisé fin septembre, par les citoyens membres de son conseil de circonscription, à Saint-Symphorien-sur-Coise.
Parmi ses études en cours, l’OPECST travaille sur l’élaboration de scénarios technologiques permettant d’atteindre l’objectif fixé pour l’échéance de 2040 d’un arrêt des ventes de véhicules essence ou diesel ou encore sur l’expertise des risques sanitaires et environnementaux en France et en Europe.